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La classe de DNMADe s’est confronté récemment à une des questions importantes du design graphique: la possibilité ou les difficultés (morales, législatives etc.) à intégrer dans son propre travail des éléments visuels « empruntés » dans des banques d’images, sur le web ou par collage.
On peut faire un parallèle avec la pratique musicale du sampling qui consiste à récupérer ici et là des éléments qu’on travaille pour les inclure dans une nouvelle création.
Ces emprunts ont toujours traversé l’histoire de la création artistique. Pourtant l’ère numérique semble accentuer de façon exponentielle ce phénomène, en particulier en ce qui concerne sa diffusion.

Dès lors deux questions se posent: À quel moment est-on dans un procédé créatif ? À quel moment est-on dans le simple plagiat ?

Les étudiants ont proposé, à partir d’images imposées (souvent puisées dans ce très vielles revues) et de recherches personnelles complémentaires, différents montages, d’abord de façon numérique puis de façon plus traditionnelle (découpage/collage) afin de se confronter à des contraintes techniques et développer des compétences graphiques (composition, intérêt visuel, aspects narratifs…)

Ce travail a également été l’occasion de débattre des aspects législatifs de toutes ces pratiques, avec Maitre Marie Sonnier Poquillon avocate Spécialiste en droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies. Nous la remercions pour sa présence et ses éclairages.